Xavier Bertrand accuse Nicolas Sarkozy de vouloir “l’union de la droite avec l’extrême droite” et demande une clarification des LR vis-à-vis du RN

Le président Les Républicains de la région Hauts-de-France relève qu’en 2007, Nicolas Sarzozy “combattait le Rassemblement national”. Il “préférait” ses positions politiques d’alors.


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Publié le 07/12/2025 13:01



Mis à jour le 07/12/2025 14:10

Temps de lecture : 1min

Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France, le 7 décembre 2025 dans Questions politiques. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Xavier Bertrand, président LR de la région des Hauts-de-France, le 7 décembre 2025 dans Questions politiques. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

Nicolas Sarkozy a assuré à Marine Le Pen qu’il ne s’associerait pas à un éventuel “front républicain” contre le RN et plaidé pour un “rassemblement le plus large possible”, dans son livre que franceinfo a pu consulter samedi. “Soyons clair”, réagit dimanche 7 décembre Xavier Bertrand, président Les Républicains de la région Hauts-de-France, ce n’est pas un appel à l’union des droites, “non, c’est l’union de la droite avec l’extrême droite”.

Dans l’émission Questions politiques sur France Inter, franceinfoTV et Le Monde, Xavier Bertrand dit préférer les “positions politiques de Nicolas Sarkozy de 2007 que les positions politiques de Nicolas Sarkozy en 2025”. “À l’époque, il combattait le Rassemblement national”, ajoute-t-il.

Xavier Bertrand en appelle à une clarification de la part de Bruno Retailleau, le patron des LR, mais aussi de la part de ceux “qui vont aux réunions LR en pensant Rassemblement national”. “Qu’ils y aillent au Rassemblement national !”, lance le patron de la région des Hauts-de-France, en faveur d’un ni-ni, “ni LFI, ni RN”.

Le président de région relativise toutefois la portée de la position de Nicolas Sarkozy soulignant qu’il “a indiqué très clairement qu’aujourd’hui, il se situait en dehors du champ politique”. Xavier Bertrand tient à souligner “l’épreuve qu’il a vécue”, qui “l’a profondément marqué”, d’après ce qu’il en a lu. Il ne souhaite pas dire en revanche s’il compte lire son livre Journal d’un prisonnier : “C’est clairement de mon ressort personnel, cela n’a pas à alimenter le débat public”, explique-t-il.