Vingt ans après son duel avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal pourrait bien tenter un retour dans la course présidentielle. Sa décision dépendra de l’organisation d’une primaire par le Parti socialiste.
Une candidature pour défendre ses convictions
Invitée sur BFMTV ce mardi 1er juillet, l’ex-candidate de 2007 a déclaré qu’elle “pense” participer à une primaire socialiste si celle-ci voit le jour. Ségolène Royal ne détient actuellement aucun mandat politique. Elle affirme ne pas raisonner en termes de stratégie électorale, mais souhaite rester engagée. L’ancienne ministre socialiste explique son intention par la nécessité de ne pas rester silencieuse face aux enjeux actuels. Revenir dans l’arène d’une primaire représente selon elle une manière d’assumer des responsabilités et de porter des idées.
L’éventualité d’une primaire encore floue
La tenue d’une primaire à gauche reste incertaine. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a évoqué début juin cette possibilité, avec l’objectif de désigner un candidat commun aux forces de gauche et aux écologistes. Des voix comme François Ruffin ou Marine Tondelier appellent à un rassemblement élargi incluant La France insoumise. Mais Raphaël Glucksmann a déjà exclu sa participation à une telle démarche.
Une figure politique aux multiples mandats
En 2007, Ségolène Royal s’était hissée au second tour de la présidentielle face à Nicolas Sarkozy, après avoir remporté la primaire socialiste face à Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius. Elle a été ministre sous les présidences de François Mitterrand et François Hollande, puis ambassadrice chargée des pôles jusqu’en 2020. Depuis, elle s’est éloignée des fonctions officielles, tout en restant active dans le débat public.
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